Les plaques vues sur les véhicules en circulation en France sont toutes réglementées. En effet, pour que les véhicules terrestres à moteur puissent facilement circuler, il est important qu’ils soient immatriculés. Cependant, ces plaques varient en fonction du domaine dans lequel le véhicule est utilisé. En dehors de la plaque blanche, on peut tomber sur certaines plaques spéciales.
Les plaques diplomatiques
On reconnaît ces plaques grâce à leur couleur verte et orange. Pour la plaque d’immatriculation diplomatique de couleur orange, le numéro d’immatriculation commence par CD ou par CMD. Ce sont des plaques réservées non seulement aux diplomates, mais également aux chefs de mission diplomatique et aux ambassadeurs.
Quant à la plaque diplomatique verte, elle a des inscriptions blanches qui débutent souvent par « C » ou par « K ». Elles correspondent aux corps consulaires ou au personnel non diplomatique. Avec ses dimensions qui correspondent aux formats homologués et les couleurs, il est facile de savoir quelle plaque pour le corps diplomatique en circulation.
Les plaques rouges
Les véhicules immatriculés en transit temporaire sont caractérisés par leur plaque rouge. Neufs et achetés en France, ces véhicules sont destinés à l’export. Elles sont également distribuées aux expatriés en vacances en France. Ces véhicules avec plaques rouges sont classés en catégories TT pour le transit temporaire.
Ces plaques ont une durée de validité déterminée. En effet, les plaques rouges ne sont pas limitées dans le temps et ne peuvent pas excéder 1 an. Elles sont utilisées pour les véhicules de tourisme achetés neufs en France par exemple. Rappelons que les propriétaires de véhicules avec plaque rouge sont exonérés de droits de douane ou de TVA.
Les plaques noires
Les plaques noires étaient en vigueur jusqu’en 1992. Mais aujourd’hui, elles concernent principalement les véhicules de collections. Dès lors qu’un véhicule à plus de trente ans d’âge, on peut lui attribuer une plaque noire. Cependant, le véhicule doit également répondre à d’autres critères bien précis.
L’un de ces critères est le fait d’être muni d’une carte grise avec la mention « voiture de collection ». Pour l’obtenir, une demande doit être déposée auprès de la Préfecture par le propriétaire de la carte grise. La demande doit comporter des justificatifs, dont l’attestation de constructeur automobile. Cette attestation peut aussi être fournie par la Fédération française des véhicules d’époque.
Les plaques jaunes
Les véhicules étaient autrefois équipés d’une plaque d’immatriculation blanche à l’avant et d’une autre de couleur jaune à l’arrière. Ce procédé était autorisé jusqu’à la fin du système FNI (Fichier National des Immatriculations) en 2009.
De nos jours, ces plaques jaunes restent autorisées si et seulement si le véhicule n’a pas fait l’objet d’une démarche de mutation d’immatriculation au SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules).
Les plaques bleues
Ces dernières plaques sont uniquement réservées aux :
- personnels non militaires des FFSA (Forces Françaises Stationnées en Allemagne) ;
- aux militaires ;
- ou aux personnels militaires des zones frontalières avec l’Allemagne.
Somme toute, ces plaques sont attribuées aux véhicules en mission pour la nation.
Ces plaques comportent des caractères de couleur argentée ou blanche et associés à des caractères noirs. De plus, on y trouve également l’Eurobande qui est constitué du logo de l’Union européenne et de la lettre F. Cette lettre fait référence à la France. On relève également des caractères qui font office de numéro d’immatriculation.
